Chélidoine – Pour les verrues mais pas que

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Du grec « chelidon » qui veut dire « hirondelle », cette plante fleurit à l’arrivée de l’oiseau migrateur.

Selon la théorie des signatures de Paracelse, le jaune de ses fleurs et son suc la prédestine à soigner la jaunisse et le foie. C’est bien cette action hépatique qui sera son usage majeur à travers les âges.

La chélidoine (chelidonium majus) fait partie de la même famille (papaveracées) que le pavot somnifère dont sont tirés l’opium et la morphine. Elle possède également des alcaloïdes toxiques même si ceux-ci ne sont pas présents dans la corolle et les graines et disparaissent en partie au séchage.

C’est une plante qui n’est pratiquement plus utilisée en ingestion en France, contrairement aux pratiques allemande et espagnole. Sa toxicité relative l’a rend délicate à employer pour le non expert et sa conservation une fois séchée n’est pas très bonne. On la revoie toutefois dans quelques herboristeries.

Toutefois, on peut facilement utiliser son suc corrosif en externe pour attaquer verrues, cors ou durillons.

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