Je vous propose de découvrir un nouveau représentant de la famille des papaveracées (chélidoine et pavot de Californie, déjà présentés).
Le coquelicot (papaver rhoeas) est une plante bien connue des français. Son nom est une variante de l’ancien français « coquerico’, désignant le coq par onomatopée. Elle partage le rouge flamboyant de sa crête.
Le coquelicot était déjà utilisé par les égyptiens et les grecs anciens. Il tombe en désuétude au 18e siècle au profit d’un pavot somnifère (Papaver somniferum) bien plus puissant et dont on tire l’opium.
🌱 Au niveau médicinal, le coquelicot est un sédatif doux qui peut accompagner les troubles du sommeil ou l’émotivité des enfants. Sa deuxième utilisation est pectorale : il calme les enrouements, les toux irritatives et les spasmes.
On récolte ses pétales au mois de mai pour les consommer en tisane ou en faire des sirops.
Le coquelicot est un bon indicateur de la qualité des sols. Très sensible à la pollution, il a failli disparaître à cause de l’utilisation des produits chimiques. Accueillons donc sa présence comme un signe d’espoir et de résilience.
