Coprinus comatus
Très commun dans les pelouses ou les abords de chemin, le coprin chevelu se rencontre dès la fin de l’été jusqu’à l’automne. Cette espèce se désintègre très rapidement en noircissant. Il faut donc la cueillir encore jeune pour bénéficier de ses qualités gustatives ou médicinales. Son chapeau ovoïde recouvre quasiment tout son pied quand il est jeune. Ses mèches blanches sur le chapeau sont aussi caractéristiques. Son pied est creux et possède un petit anneau à sa base.
Comestibilité
Le coprin est un bon comestible lorsqu’il est jeune. Il faut s’assurer que le chapeau est encore blanc ou légèrement rosé en le coupant dans la longueur. Il est possible de le manger cru ou cuit. Dans ce dernier cas, il a tendance à prendre une consistance un peu gluante, liée à richesse en eau, si bien qu’on pourrait le confondre avec un morceau de calamar.
Propriétés
Comme de nombreux champignons (chaga, coriolus versicolor, etc.), le coprin chevelu possède des propriétés antitumorales et antiprolifératives des cellules cancéreuses. Il est également hépatoprotecteur, anti-inflammatoire et anti-oxydant. Mais c’est surtout pour son action hypoglycémiante qu’il a été étudié, notamment par des équipes chinoises. Pour bénéficier de ses propriétés toute l’année, vous pouvez trouver le coprin sous la forme de gélules.
Mon avis
J’ai longtemps tergiversé en voyant des coprins chevelus pousser dans mon jardin. J’ai ensuite dépassé la peur de l’erreur d’identification en voyant ses propriétés médicinales. La seule confusion possible est avec le coprin noir d’encre qui n’est pas toxique en lui-même mais qui le devient en l’associant à de l’alcool (effet antabuse). Ne vous attendez pas aux saveurs de la girolle ou du cèpe. Le coprin est quelconque en goût mais sa richesse est ailleurs !
